Advanced Planning System (APS)
De « planifier pour mieux exécuter » à « contrôler pour mieux planifier »
Les dirigeants d’entreprise voient dans les technologies digitales un moyen d’améliorer la prise de décision en matière d’allocation de ressources, d’équilibre charge/capacité, et d’arbitrage dans des environnements mouvants.
Les quatre faiblesses principales des organisations de planification sont :
- le recours très intensif à de multiples solutions locales basées parfois sur des solutions dédiées mais le plus souvent sur Excel. Excel c’est simple et les solutions se développent facilement avec peu de barrières technologiques. Mais les solutions engendrées sont statiques et obligent à la reprise de données de manière permanente vers et à partir d’Excel.
- La prévision reste trop souvent un domaine qui ne s’appuie pas sur un modèle robuste testé. Le paramétrage est douteux et rarement maintenu. Le savoir expert qualitatif du prévisionniste prend rapidement le dessus et il tient un rôle nécessaire mais souvent excessif.
- les informations de base sont généralement de pauvre qualité. Si elles sont hétérogènes dans leur provenance (ERP à la base, et WMS, CRM,…) elles sont difficilement agrégeables. Elles sont gérées ponctuellement et le passage à un flux continu de données est une vraie difficulté.
- l’aptitude au changement sur la question de la planification est faible. Moins les processus sont standards et plus ils reposent sur des pratiques locales, et plus l’entreprise est alors dépendante de personnes uniques.
Plusieurs solutions sont envisageables :
- travailler une intégration plus aboutie, en particulier avec une meilleure prise en compte de la composante finance et contrôle de gestion.
- trouver des solutions facilitant la mise en place de boucles de contrôle en temps réel avec une exploitation de flux de données plus permanente.
- élargir le champ des compétences mobilisables en trouvant le moyen d’associer des compétences extérieures à l’entreprise.
Traditionnellement, la planification des opérations est prise en charge par des processus et des compétences internes. Dans le cadre d’un bon niveau de maturité, elle s’appuie sur des outils Advanced Planning System (APS, SAP, Oracle, Dynasys…) ayant les caractéristiques suivantes :
- sur étagères et paramétrables
- on premise, hébergées en propre par l’entreprise
- extensibles par projets successifs
- investissement en Capex, l’entreprise ayant acheté une licence
Un autre choix existe avec les solutions de planification sous contrainte (Anaplan, Decision Brain,…) qui sont des boîtes à outils customisables qui permettent de construire ses propres solutions d’optimisation et de mieux les intégrer dans des perspectives business.
Et, les solutions IBP, sont des solutions plus extensives qui lient les APS/planification sous contrainte, à la dimension finance et contrôle de gestion plus affirmée. Ceci permettra en particulier d’évaluer les conséquences des scénarios « what if ? ».
Le développement de ces outils réclame une extrême vigilance et deux principes sont à retenir pour éviter les déconvenues :
- se méfier de l’illusion que peut donner la qualité des résultats d’un pilote.
- acquérir la maîtrise de l’approvisionnement de l’outil avec un flux de données pérennes, propres et synchronisées. Un mouvement important s’opère vers la proposition de solutions « SaaS cloud based » qui ouvre deux opportunités très riches.
- le client utilisateur se dégage de la problématique IT et se focalise uniquement sur la dimension valeur ajoutée métier.
- la co-construction de solutions sous deux dimensions, informatique et métier de la planification.
Il faut savoir réunir dans la même équipe de planification pour tenter de passer à un stade plus efficace dans la planification :
- maîtrise technique de l’outil
- maîtrise du flux permanent, standardisé et nettoyé
- capacité métier à une analyse détaillée des scénarios et de leurs alternatives
- aptitude d’élever la réflexion en intégrant la composante IBP
Notre cabinet de conseil intervient dans différents secteurs
Grands groupes, Institutions, PME, nous disposons des ressources pouvant accompagner des entreprises de toute taille et en toute circonstance (de la vision long terme à l’accompagnement en situation de crise)
La Supply Chain rentre de plain-pied dans les sites industriels. La gestion des approvisionnements des sites nécessite une meilleure collaboration avec les fournisseurs, une intégration des cours d’usine dans la chaine des flux
Nos interventions sont tournées sur des problématiques d’organisation et de gestion des flux physiques ou sur des études prospectives liées aux territoires. Nos domaines d’intervention portent sur la logistique urbaine, le report modal ou l’empreinte carbone.