Réussir l’automatisation de son entrepôt : le résultat d’une réflexion amont
Un certain nombre de projets d’automatisation d’entrepôts ne parviennent pas à atteindre leurs objectifs initiaux en termes de capacité et de retour sur investissement. Cette problématique soulève des questions cruciales qui renvoient aux réflexions menées en amont du projet entre le commerce et la logistique ; pour ensuite emprunter une approche méthodique et réfléchie afin de sécuriser vos choix futurs de solutions automatisées.
Choisir vos priorités opérationnelles en fonction de la mission de votre entrepôt
Il est primordial de comprendre la fonction principale de votre entrepôt dans la chaîne de valeur par rapport aux caractéristiques (ex : rythme d’activité) et enjeux de votre activité (ex : concurrence sur les prix). Cette première étape vous permettra de choisir vos priorités et d’identifier les solutions les plus adaptées (automatisées ou non) pour votre activité.
Par exemple, un site d’e-commerce B2C de proximité (grand nombre de références et beaucoup de préparation et de flux dans un espace contraint) n’aura pas le même besoin qu’une enseigne de grande distribution ou un industriel que stocke des pièces de rechanges.
Mesurer l’évolution des exigences de vos clients
Bien comprendre les nouvelles exigences de vos clients vous permettra d’anticiper les évolutions majeures de votre outil logistique comme : l’emprise au sol, la hausse des cadences, les nouvelles opérations à valeur ajoutée, la capacité de traitement supplémentaire. A cette fin, la logistique devra avoir une vision claire du schéma de croissance et des évolutions du cahier des charges « service client » (cut off plus tardif ; part de préparation colis/palette ; combien de types d’emballages différents etc). A ce stade, il est primordial d’avoir compris les besoins opérationnels et les besoins stratégiques à venir pour cadrer les ateliers de réflexions.
Formaliser les processus du futur entrepôt automatisé
Cette étape consiste à formaliser tous les processus pour de l’entrepôt et notamment celui de préparation des commandes à l’unité voulue par votre client. Pour ce faire, il faut tenir compte de plusieurs éléments comme : le choix des bonnes unités de stockage, le séquencement précis des opérations, la définition des gammes nouvelles d’opérations à valeur ajoutées avec les capacités de changement d’unité au poste ; les points d’injection des emballages dans le processus global, ou encore la consolidation ou la fragmentation des différents lots en stock et en sortie.
Evaluer concrètement l’impact sur votre organisation
Sur le plan organisationnel, les changements peuvent inclure la planification d’opérations de maintenance de l’installation automatisée dans le chronogramme d’acticité du site (~10% du temps d’ouverture). L’élargissement du temps d’ouverture d’activité se traduira par la mise en place d’un troisième « shift », avec une organisation spécifique pour les jours de pics d’activité (exemple : priorisation des flux, ajustement des rotations d’équipes). Un nouveau bilan de compétences « orientées industrielles » accompagnera la démarche. Le référentiel de performance des opérations devra également s’adapter à l’activité, avec l’ajout de nouveaux indicateurs permettant de mieux évaluer et de piloter la performance industrielle du site.
En conclusion
Le succès d’un projet d’automatisation d’entrepôt ne se départit jamais de la qualité de la réflexion amont où la logistique doit intégrer la vision du commerce. Cette conviction de Newton.Vaureal Consulting forge notre démarche d’accompagnement de nos clients.
Contactez nous pour échanger sur l’évolution de vos activités et de vos projets d’automatisation d’entrepôt.
Consultant senior